Parce qu’avant de tailler la matière il faut tailler l’idée, la tordre, lui donner vie avec une mine et une page blanche.
« Une de mes premières volontés en temps que créateur est de revenir au sources de la parure pour revenir au sens premier des choses.
Je veux que le bijou ait un sens, une vie, une histoire, qu’il soit chéri non pas pour sa matière précieuse, mais pour ce qu’il représente.
J’ai donc cherché le sens premier des choses dans l’Histoire, en remontant jusque aux arts primitifs où les hommes se paraient de symboles, telle que des dents d’animaux qu’ils aurait combattues ou des coquillages au formes symboliques.
Cette recherche plus que passionnante m’a permis d’entrevoir l’essence véritable des premiers bijoux et donc des désirs les plus pures de toutes appartenances à une culture.
Il est apparu que de nombreux bijoux et petits objets relevait d’une appartenance mystique, proférant sans aucun doute du courage au porteurs de telles amulettes.
De nombreuse Vénus archaïques apparaissant entre -35 000 et -30 000 ans ont également été retrouvées, ces petites des statuettes de femmes aux rondeurs disproportionnées étaient censé apporter fécondité, et protection à la naissance aux femmes enceintes.
La maternité est la représentation abyssale de l’Histoire qui, mère après mère à créé notre histoire depuis ces premiers hommes. La Maternité est magnifique, elle est l’unité parfaite, elle est l’amour, la vie, le passé et l’avenir! Elle est la trinité, « Père Mère Enfant » qui rythme la Vie.
Elle est pour moi la vision d’un équilibre, immuable, apaisant et éternel, elle est tout ce qui est, tout ce qui as été, et tout ce qui sera.
Humblement, j’ai voulu retranscrire dans mes pièces cette incroyable magie, si commune qu’elle en deviendrait banale si on ne la regardait pas avec autant d’amour.
La maternité, à fait de l’homme dans l’Histoire, le protecteur de la vie, mais il est aussi spectateur de cette magie qui naît.
J’ai donc voulu aujourd’hui permettre au père de « porter » symboliquement son enfant, en chérissant le « Galet », petit Grigri représentatif du future enfant par la stylisation du ventre de la mère.